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]]>On ne le répétera jamais assez : tracez des repères !!!! C’est indispensable pour tout lettrage.
Une fois votre croquis préparatoire bien entamé, il est préférable de construire quelques lignes. — D’ailleurs, je vous invite à ne pas le faire trop tôt car cela risquerait de bloquer votre créativité lors de la composition. Mais n’attendez pas non plus d’avoir bien peaufiné vos lettres pour éviter de tout refaire. Cela créerait forcément de la frustration. — Afin que chaque lettre ait la même base ou suive la même courbe / direction si vous optez pour un dessin dynamique, il est indispensable de tirer quelques traits. Vos lettres auront ainsi moins l’air de danser et formeront un ensemble plus cohérent. Ces lignes permettent également de garder une homogénéité que ce soit pour la hauteur ou encore la largeur des lettres. Une étape à intégrer absolument dans son process si on veut progresser !
Ok, mais je trace quoi ?
Vous n’êtes pas obligés de tomber dans l’extrême et de dessiner une multitude de lignes qui en plus de vous décourager, risquent d’enfermer vos lettres dans des cases. Le rendu serait alors rigide et aurait l’effet inverse de ce que vous cherchez. Par exemple l’espacement des lettres n’est pas mathématique mais visuel.
On peut considérer qu’il y a deux lignes réellement indispensables : la ligne de base, et la hauteur d’x. Avec ça vous assurez le minimum et c’est souvent bien suffisant. À cela, vous pouvez ajouter une troisième ligne qui permettra de plafonner le haut de vos plus grands caractères et quelques repères verticaux comme sur l’exemple ci-dessous.
« Vous commencerez par créer une grille qui vous permettra de cadrer votre travail. Vous obtiendrez ainsi un rendu plus homogène, notamment concernant les espaces, le rythme ou la balance. »
Francis Chouquet — Les Atelier du Lettering
Dans le cas de lettrages plus complexes, vous pouvez même être amenés à dessiner des blocs pour vous concentrer sur la composition. Construire le cadre de délimitation de chaque lettre peut aussi s’avérer utile si vous optez pour des caractères moins libres et plus géométriques, afin de rester cohérent.
Concernant le papier, il faudra forcément y mettre un peu du vôtre en prenant une bonne vieille règle pour créer vos repères et tracer les lignes. Il existe aussi des règles spécifiques, appelées « composition ruler« , règle de composition, qui vous feront gagner du temps.
Vous pouvez aussi utiliser des générateurs de grilles, comme Ductus, les imprimer et les utiliser directement ou en transparence sous votre feuille à l’aide d’une table lumineuse. Même si ces outils sont plutôt dédiés à la calligraphie, ils s’avéreront être un bon assistant.
Par contre, si vous travaillez en numérique, les possibilités sont plus grandes et surtout plus rapides. C’est en effet plus simple de créer quelques repères et de les multiplier ou des les ajuster dans un logiciel.
Stefan Kunz et Ian Barnard ont justement créé un kit de grilles pour vous aider dans la conception de vos letterings que ce soit sur Illustrator, Photoshop ou encore Procreate. Ils consistent tout simplement à ajouter les grilles sous forme de brush dans votre logiciel favori. Je ne vous en dis pas plus, puisque je vous ferai une review très prochainement.
Enfin, n’hésitez pas à feuilleter des livres dédiés aux lettres. Bien souvent ils renferment un tas de « tips & tricks« , d’astuces, qui vous aideront à sortir un beau lettrage digne des plus grands.
À utiliser — Ductus
À acheter : Letter + Grid Builder
À lire & télécharger : Biksence — Hand Lettering Details Typography
Francis Chouquet — Les Ateliers du Lettering
Ken Barber — House Industries Lettering Manual
Jessica Hische — In Progress: See Inside a Lettering Artist’s Sketchbook and Process, from Pencil to Vector
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Francis Chouquet
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Ken Barber
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Jessica Hische
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Biksence
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Stefan Kunz
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]]>La calligraphie est un art qui se divise en énormément d’éléments. L’idée ici est que vous compreniez pourquoi telle ou telle lettre a cette forme. Nous allons donc vous parler en particulier de deux types d’outils : ceux à pointes fixes et ceux à pointes flexibles.
La pointe flexible correspond notamment aux plumes pointues (utilisées par exemple pour la réalisation d’alphabet de type anglais comme la Copperplate ou la Spencerian) et à certains feutres et pinceaux. Pour les feutres-pinceaux (brush pen), ils existent ceux en feutre justement ou ceux composé en poil synthétique. Vous aurez pour chaque outil cité un lien amazon affilié (ce qui nous permet de payer les frais liés à la gestion du site).
Ce type de pointe vous permet d’apprendre les bases de la calligraphie, à travers le style dit brush pen (photo ci-dessus) ou également en faisant de la calligraphie anglaise si vous voulez quelque chose de plus traditionnel.
La pointe souple reste assez ferme pour garder un contrôle sur vos tracés. Une fois que vous serez à l’aise, vous pourrez envisager des feutres-pinceaux, qui sont très très très souples et où le contrôle est alors plus difficile.
Le feutre préféré et recommandé pour commencer, le Tombow Dual Brush.
Le très célèbre Faber-Castell PITT B (il existe en plus souple ou en très gros également).
Le Pentel Touch est plus fin. Il vous offrira donc des déliés très fin, alors que selon la pression appliquée votre plein (le traits épais d’une lettre) peut, lui, être très large.
Des références encore très abordables, les Visaquarelle.
Les pointes dites fixes ne permettent pas d’obtenir de variation de largeur du trait par pression, mais plutôt grâce à l’angle. C’est avec ça que vous pourrez faire de la calligraphie gothique par exemple. Le bien-aimé, le plus recommandé : le Parallel Pen (rechargeable), que je vous recommande de prendre en taille 3.8 mm (bouchon vert) ou en 2.4 mm (bouchon jaune-orange)
Stylo-plume (largeur fine) en pack ou en taille individuelle, je vous recommande ce Plumix large. Vous aurez des traits très net, un bon contraste de plein et délié.
Vous n’avez pas envie d’acheter quoique ce soit de tout ça, vous avez sans déjà ce qu’il faut chez vous en pointe fixe : le Stabilo Boss. La pointe est biseautée pour droitier, donc pour les gauchers ça sera moins évident, mais pas impossible ! Je suis gaucher et je vous assure que c’est suffisant !
Exception car il permettent de faire des « styles » calligraphiques qu’on ferait traditionnellement avec des pointes flexible, alors que techniquement ces pointes ne sont pas flexible.
Les Crayola sont également tout à fait envisageables pour la calligraphie, abordable ou déjà dans la trousse de vos enfants !
Un simple stylo-bille suffit aussi et vous pouvez faire des merveilles avec !
Pour la calligraphie avoir au moins un des outils cités est idéal, mais un simple crayon en bois peut suffire. On en a tous un à la maison. Selon la manière dont il sera taillé, vous obtiendrez une pointe fixe plat, ou en taillant en rond (avec un taille-crayon classique) vous aurez la possibilité de l’utiliser comme équivalent à une pointe flexible. Voilà quelques exemples :
Le crayon sera également utile pour tracer les repères indispensable à vos dessins et calligraphies. Je recommande beaucoup les porte-mines qui sont assez simple et facile d’utilisation, sans l’inconvénient de tailler la mine. Il y a plein de technologie au niveau de cet outil mais on va rester simple et je vais citer mes préférés, ceux avec grip en métal car vous connaissez déjà sans doute le fameux Critérium. Voilà quelques références
Du 0,3 au 0,9 mm Uni-Ball.
Le Rotring, si jamais vous cherchez à vous faire plaisir et que vous avez les moyens !
Du 2 mm avec le Staedtler Mars Technico (idéal pour noircir rapidement des zones vides)
Pour l’encrage, des feutres calibrés, ici les Microns qui sont la recommandation de l’équipe.
Ça pour les détails c’est parfait : le stylo-gomme Tombow Mono Zero (rechargeable évidemment).
Une règle transparente quadrillée, l’idéal pour faire des repères parallèles vite.
Pour le papier, on vous recommande les Rhodia. Notamment le bloc-note détachable que vous pouvez retrouver avec différente réglure. Le pointillé est intéressant si vous cherchez quelque chose entre le quadrillée et sans réglure.
LE support après le papier classique : le papier calque. Prenez-le en rouleau car c’est beaucoup plus économique qu’en pochette, et vous risquez d’en utiliser beaucoup. Très utile pour le lettering et pour le brush, le papier calque vous permettra de ne pas abîmer les pointes et de vous entraîner l’esprit tranquille.
Voilà, maintenant vous savez exactement quels outils acheter ou chercher chez vous pour commencer la calligraphie. N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions plus spécifiques !
Et surtout bonne graphie !
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]]>Ce qu’on apprend toutes et tous dès la maternelle. Là c’est assez simple, tout le monde voit ce que c’est qu’écrire. On forme/trace chaque lettre afin de former des mots et des textes, ceci afin de communiquer quelque chose ou noter pour soi (liste de course, numéro de téléphone, les cours, etc). Il y a alors un but particulier. On peut écrire avec l’outil que l’on veut que ce soit son nez ou un stylo, sur le support que l’on veut. On écrit d’une traite, on revient rarement dessus, ou alors on réécrit. Le but n’est pas artistique, l’écriture se distingue par son but pratique.
C’est ce qui vient juste après. Ici l’idée est d’amener la représentation graphique d’une lettre à une autre dimension, plus artistique contrairement à l’écriture. On ne cherche plus à écrire mais à créer une œuvre, ou inclure la lettre au sein d’une œuvre. On dit souvent que c’est l’art de bien écrire, mais je pense qu’on dépasse le stade du simple « bien écrire » voire de la « sublime écriture ». Si on se rapproche de la philosophie japonaise alors là on va même vers un moyen d’accéder à la sagesse. Bon on va rester en Occident. Je dirais donc qu’il s’agit de l’art de tracer les lettres (superbement ou pas). Si on décompose une lettre c’est alors des courbes, des lignes, droites, points qu’on trace afin de former des lettres, comme en écriture vous allez me dire ? Oui mais dans un but différent, ce qui ne veut pas forcément dire à des fins esthétiques, au contraire cela peut être laid volontairement, tout cela dépend de chacun bien évidemment. D’autre part la lisibilité n’est pas forcément le but premier, il s’agit de mettre en avant l’essence graphique de la trace effectuée par l’outil sur le support. On peut vouloir faire passer un message même à travers une calligraphie difficilement lisible. Autre point important, lorsque l’on fait de la calligraphie, la notion de geste entre en jeu. On essaie de faire le tracé du premier coup, de ne pas y revenir. C’est bien sûr un idéal. Un exemple serait le tag, avec un balais sur un ring de boxe, ou encore avec ses doigts de pieds sur le sable. Pas de limite d’outils et de support donc, si ça fait une trace on peut faire de la calligraphie.
On arrive au troisième domaine, souvent confondu avec le précédent. Ici on est sur du dessin de lettre. Comme en dessin traditionnel, on utilise plein d’outils, repère et code afin d’obtenir le meilleur résultat possible. En calligraphie aussi vous me direz, mais la différence c’est qu’en lettrage on corrige. On peut gommer, retravailler une courbe ou une droite jusqu’à arriver au résultat que l’on souhaite, comme une peinture ou un dessin. En ce qui concerne les contextes et outils, il y a aucune limite. On peut faire du lettrage avec un crayon sur du papier ou de nouveau sur le sable avec les orteils. La différence avec la typographie qu’on aborde par la suite, c’est que le lettrage ne demande pas la réalisation de tout un alphabet. Lorsque l’on réalise un lettrage, souvent comme en calligraphie, on ne créer que les mots nécessaire pour le texte. Comme en calligraphie également, le lettrage est souvent unique, même si bien sûr avec l’ère numérique la duplication est aisé. Un exemple de lettrage bien connu, le graffiti.
Si on prend la définition du dico c’est un procédé de composition puis d’impression sur forme en relief. La base. On part de caractère mobile, de lettre gravée pour former des mots, donc on peut répéter à nouveau tant qu’on conserve ses caractères mobiles. Quand on écrit sur son ordinateur ou téléphone, on utilise des polices de caractères afin de composer du texte. Il y a la aussi des réglages définis, implémenter au sein de ces caractères pour pouvoir répéter l’opération et conserver le même rendu. Mais voilà avec la typographie, l’idée est de composer. Maintenant il faut aussi rappeler que les définitions changent, on parle aussi de typographie dans le sens création de caractère afin de créer une police. On dessine donc chaque caractère (lettre, chiffre, ponctuation, etc), qu’on pourra donc utiliser par la suite pour composer des mots (pour du texte ou création graphique), ceci pouvant être répéter à l’identité. Ce processus de création de caractère peut être lui lié au lettrage.
On espère que cet article vous aura aider à y voir plus clair. La frontière entre calligraphie, écriture et lettrage est ténue. Il n’y a d’ailleurs pas de « fausse » ou « vraie » calligraphie. Une personne qui écrit avec une écriture sublime sa liste de course ou laisse une note à quelqu’un fait-il de la calligraphie ? Non pas selon nous. Elle écrit magnifiquement bien, mais ça reste de l’écriture. Un individu qui fait une calligraphie et retouche ses tracés (pour cause de railroading par exemple) fait-il du lettrage ? Peut-être. Faut-il absolument que ce qu’on calligraphie/lettre ait du sens ? Ne peut-on pas simplement tracer/dessiner des suites de lettres que cela compose un mot n’ayant aucune une signification, et malgré ça appeler de la calligraphie ou du lettrage ? Je pense que oui, dans les deux cas, je considère que c’est la représentation graphique de la lettre qui importe et qui être vecteur de sens, même si le texte n’en a aucun. Ce qu’il faut retenir, c’est que chaque domaine nourrit les trois autres, il y a donc un grand intérêt à s’intéresser aux quatre. On peut penser plus loin en vous poussant à aller au-delà de l’alphabet latin, l’inspiration se trouve partout et même pour les gens travaillant l’alphabet latin, en sanskrit, arabe, ou cinghalais il y a des choses à piocher (même si vous comprenez rien, pensez graphie et pas obligatoirement sens).
Surtout n’oubliez pas de pratiquer, imhotep !
Cribe.
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